Bbabo NET

Actualités

Les médias ont fait état des clients criminels du Credit Suisse

Le système financier suisse a été attaqué après que les médias occidentaux ont publié une fuite sensationnelle concernant 30 000 clients du Crédit Suisse, l'une des plus anciennes banques du pays. Pendant des décennies, il aurait délibérément servi "des fonctionnaires corrompus, des trafiquants de drogue, des trafiquants d'êtres humains, des criminels de guerre" et d'autres contrevenants, y compris aux plus hauts échelons du pouvoir dans le monde. Les informations concernent environ 18 000 comptes d'une valeur supérieure à 100 milliards de francs suisses.

Les documents révélateurs ont été fournis au journal allemand SZ par une certaine "source informée", et elle les a, à son tour, partagés avec The Guardian, Le Monde et le New York Times. Selon les fuites, les premiers dépôts criminels ont été ouverts au début des années 1940, les plus « frais » remontent à la dernière décennie. L'enquête comprend, par exemple, un citoyen suédois reconnu coupable de traite d'êtres humains aux Philippines et un magnat du Moyen-Orient qui a été reconnu comme le cerveau derrière le meurtre de sa petite amie pop star. Toujours dans les publications, le nom de l'ancien directeur de la société Siemens, qui possédait jusqu'à six comptes dans une banque suisse, a fait surface. L'un d'eux, selon les données de 2006, était de 54 millions de francs suisses, "dont l'origine ne peut s'expliquer par le salaire du dirigeant". La contribution douteuse du Vatican, qui était au centre d'une enquête criminelle sur des millions dans une fraude immobilière à Londres, est également évoquée. Selon The Guardian, parmi les accusés dans l'affaire il y a même un suspect au niveau d'un cardinal.

Le Credit Suisse a fermement nié toutes les allégations. Selon la banque, 90% des comptes suspects ont été fermés lors des inspections. Ils ont qualifié les articles de tentative de dénigrement de l'institution financière et de sape du principe même du secret bancaire, que la Suisse continue de défendre.

Les médias ont fait état des clients criminels du Credit Suisse