Le TRÉSOR indique qu'il reste concentré sur la réduction de l'inflation et la stabilisation du taux de change dans sa quête pour parvenir à une stabilité macroéconomique totale et atteindre les objectifs à moyen terme du gouvernement.

Les interventions visant à résoudre les problèmes de démarrage seront essentielles à la réalisation de la Vision 2030 du gouvernement, a déclaré le ministre des Finances et du Développement économique, Mthuli Ncube, dans une présentation faite en son nom aux officiers du Zimbabwe Staff College hier par le directeur en chef des communications du Trésor, Clive Mphambela.

Le ministre a déclaré que la stabilité macroéconomique était essentielle pour favoriser la confiance, la planification et l'investissementreprises, ainsi que pour protéger le bien-être des citoyens, y compris les personnes vulnérables.

L'introduction du système d'enchères, qui a versé plus de près de 2 milliards de dollars américains à des secteurs clés de l'économie, a vu l'inflation chuter d'un record de l'ère post-régime du dollar de 837,5 en 2021 à 50,1% l'année dernière.

Alors que le taux de change des enchèresté relativement stable, ce sont les activités sur le marché parallèle qui ont menacé la stabilité relative de l'économie.

Il reste cependant perplexe de voir comment la monnaie nationale a continué de subir des épisodes de volatilité l'année dernière, en particulier sur le marché alternatif, compte tenu des entrées de devises record de près de 10 milliards de dollars en 2021.

Les pressions inflationnistes, émanant des effets de transmission de la dépréciation de la monnaie, en particulier sous l'impulsion du marché parallèle, ont entraîné de légers dépassements des objectifs d'inflation en 2022.

Le ministre Ncube a reconnu la nécessité d'améliorer la production nationale compte tenu de son importance pour diriger l'économie du Zimbabwe vers le statut envisagé de revenu intermédiaire supérieur d'ici 2030.

L'année écoulée a vu des progrès marqués vers une forte croissance économique, qui se sont manifestés par une utilisation accrue des capacités, une augmentation des exportations qui a entraîné un déficit des importations pouvant atteindre 4 %.

La Banque de réserve du Zimbabwe (RBZ) a attribué la croissance de la production nationale en 2021 à l'amélioration de la disponibilité des devises grâce au système d'enchères.

Cela s'est traduit par la production locale de 80 à 85 % des marchandises dans les magasins de détail en 2022, contre environ 65 % au troisième trimestre de l'année dernière, à mesure que la capacité de fabrication augmentait.

Le ministre Ncube a noté qu'une inflation plus faible, un taux de change stable du dollar zimbabwéen et une meilleure facilité de faire des affaires inspireraient confiance dans l'économie.

«Nous sommes conscients de problèmes plus larges qui nécessitent une approche holistique, notamment l'amélioration de la production nationale, les problèmes de confiance et la gestion de l'environnement des affaires.

« La réalisation de la vision 2030 est ancrée sur la stabilité macroéconomique en termes d'inflation et de taux de change. Cet objectif sera atteint grâce à des politiques budgétaires et monétaires pragmatiques et prudentes soutenues par des réformes structurelles et une amélioration de la production intérieure », a déclaré le ministre.

Il a déclaré que des initiatives étaient mises en place simultanément pour améliorer l'état de l'économie du pays, soulignant en outre que la réforme économique n'était pas un processus mais un événement.

« Cet objectif sera atteint grâce à des politiques budgétaires et monétaires pragmatiques et prudentes soutenues par des réformes structurelles et une amélioration de la production locale », a-t-il déclaré.

Le ministre a déclaré que 2022 serait la deuxième année consécutive de la Stratégie nationale de développement (NDS1) et que le Trésor travaillait à faire progresser les chaînes de valeur et la valeur ajoutée pour stimuler la croissance économique et la création d'emplois.

Le Trésor, a promis le ministre, continuerait à renforcer le rôle du secteur privé, y compris les petites et moyennes entreprises, dans la croissance et le développement de l'économie.

Il a déclaré que NDS1, le plan économique du gouvernement pour la période de cinq ans jusqu'en 2025, visait à consolider et à faire progresser les progrès de stabilisation et d'approvisionnement réalisés dans le cadre du programme de stabilisation transitoire (TSP) pour donner à l'économie un élan de croissance, de création d'emplois, d'amélioration de la compétitivité et de l'économie. résilience.

La Banque mondiale indique que la croissance économique du Zimbabwe devrait se renforcer en 2022 à mesure que les impacts négatifs de Covid-19 s'atténueront, que les niveaux de précipitations resteront bons et que la mise en œuvre des politiques décrites dans la NDS1 s'accélérera.

Les progrès du programme de vaccination massive devraient stimuler le tourisme, le commerce, les transports et d'autres secteurs qui ont été négativement affectés par les perturbations de la pandémie.

L'année 2021 a été marquée par une activité économique notable grâce à une meilleure utilisation des capacités qui a entraîné une croissance de l'offre de biens et de services locaux sur le marché local.

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