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Macron maintient des remarques grossières sur les non vaccinés de la France

Le président français Emmanuel Macron a maintenu vendredi ses propos grossiers sur la minorité de refus de vaccination du pays, affirmant qu'il ne pouvait pas accepter qu'ils portent atteinte à la liberté d'autrui.

Le président franc de 44 ans, qui devrait briguer une réélection plus tard cette année, a fait la une des journaux plus tôt cette semaine en utilisant le mot "emmerder" - enraciné dans le mot français pour "merde" et qui signifie agacer ou déranger. Il parlait de sa stratégie pour faire pression sur les refus de vaccins pour obtenir des vaccins contre les coronavirus. Son langage vulgaire dominait les journaux télévisés et provoquait des réactions de colère de la part de ses rivaux politiques.

S'exprimant lors d'une conférence de presse à Paris, Macron a reconnu que le terme pouvait en déranger certains, mais a déclaré qu'il en assumait l'entière responsabilité.

"Quand certains font de leur liberté (...) une devise, non seulement ils mettent la vie des autres en danger, mais ils limitent également la liberté des autres. Ce que je ne peux pas accepter", a-t-il déclaré en référence aux personnes non vaccinées. « Quand vous êtes citoyen, vous devez accepter de faire votre devoir civique. »

La stratégie de la France est de "vacciner, vacciner, vacciner", a-t-il insisté, alors que le pays a signalé cette semaine le nombre d'infections confirmées le plus élevé jamais enregistré en Europe. Environ 77 % de la population, dont plus de 91 % des adultes, sont complètement vaccinés.

Macron a également plaidé en faveur du nouveau pass vaccin pour encourager davantage de personnes à se faire vacciner en restreignant la vie sociale des personnes non vaccinées.

La mesure exclura les personnes non vaccinées de lieux tels que les restaurants, les cinémas, les théâtres, les musées et les arènes sportives. Le laissez-passer sera également requis dans les trains et les bus interrégionaux, ainsi que sur les vols intérieurs.

Le projet de loi doit être débattu au Sénat la semaine prochaine. Le gouvernement espère le mettre en place vers la mi-janvier.

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