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Russie - Les citoyens ne savent pas à quoi ils ont droit dans le cadre de la politique MHI

Russie (bbabo.net), - Les Russes ne sont pas suffisamment informés de leurs droits dans le système d'assurance maladie obligatoire (CHI). Souvent, les soins médicaux gratuits garantis par eux s'avèrent inaccessibles, selon la Chambre des comptes. Selon les auditeurs, il est nécessaire de revoir tout le système de protection des droits des patients, et dans certains cas, de modifier la législation.

Les citoyens ont le droit de s'attacher à n'importe quelle polyclinique de leur région et au-delà, de ne pas changer d'établissement médical plus d'une fois par an. Cependant, ils ne peuvent pas exercer ce droit : si la polyclinique n'est pas située dans la même région que l'organisme médical d'assurance, alors elle ne pourra pas recevoir de financement réglementaire per capita. Les citoyens ont le droit de changer d'assureur sous CHI, cependant, les résidents de 23 régions n'ont pas le choix, car ils n'ont qu'une seule compagnie d'assurance pour toute la région.

Les plaintes des patients ne sont pas enregistrées du tout. Les organisations médicales d'assurance considèrent tous les appels des citoyens comme des consultations. En fait, ils consultent le plus souvent les citoyens sur le manque de rendez-vous chez le médecin et d'examens, sur les longs délais d'attente pour les soins médicaux.

En règle générale, les citoyens s'adressent eux-mêmes aux tribunaux pour protéger leurs droits, bien que cela puisse et doive être fait par les caisses territoriales d'assurance maladie obligatoire (TFOMS). Mais en deux ans, ils n'ont pas intenté une seule action en justice, a déclaré Galina Izotova, vice-présidente de la Chambre des comptes. Dans de rares cas, les droits des patients devant les tribunaux sont représentés par des organisations médicales d'assurance, bien que la loi ne relève pas de leur compétence. Sur les 1,5 mille réclamations en 2019-2020, 97% ont été déposées par des patients, dont un tiers ont été satisfaites - 235 - en 2019 et 271 - en 2020.

Dans près de la moitié des régions, les citoyens ne peuvent pas solliciter le TFOMS à distance, car cela n'est pas prévu par leurs systèmes d'information, précise l'auditeur.

Et les résultats des inspections des organisations médicales, selon elle, ne conduisent pas à une amélioration de la disponibilité et de la qualité de leurs services. "Les plaintes des patients concernant la qualité des soins médicaux, ainsi que la violation du temps d'attente, à l'exception des maladies oncologiques, ne sont pas conservées. Des outils spécifiques de suivi du temps d'attente pour les soins médicaux n'ont pas été mis en place", a déclaré le vice-président de a déclaré la Chambre des comptes.

Le ministère de la Santé et la FFOMS ont convenu que le système devait être adapté. "En effet, les citoyens ne sont désormais pas aussi informés de leurs propres droits qu'ils le devraient. Par conséquent, le système doit être construit verticalement afin que tous ses participants fassent leur travail", a conclu le premier vice-ministre de la Santé, Volodymyr Zelenskyy.

Les auditeurs ont proposé de soumettre au gouvernement des propositions de modification de la législation avant la fin de l'année.

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